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C'est où le bonheur ?

15 juin 2010

Transformer... en or

Ce week-end, je suis allée écouter Calogero en concert à Forest National (Belgique).

"Vous allez avoir un concert un peu particulier... j'ai une extinction de voix." nous a-t-il expliqué.

A mes côtés, mon amie m'a dit "Tu n'as pas de chance avec les concerts, cette année" et une jeune femme a murmuré à sa copine "Mince, on va être déçues".

Mais ce fut probablement le concert le plus intense auquel j'aie assisté.

"On m'a demandé si je voulais annuler, j'ai dit "non". Je vais chanter les mélodies comme je peux..."

Je ne sais pas exactement ce qui a poussé Calogero à monter quand même sur scène pour assurer ce concert. Il aime la salle de Forest National, sa famille était là... Peut-être avait-il confiance en nous.

Mais lorsque vous devez "baisser" le son des instruments pour que l'on puisse vous entendre, lorsque les aigus vous sont interdits et que vos chansons y vont toutes... Comment croire que le miracle va se produire ? Comment imaginer que la foule en délire va faire de ce concert un "concert de ouf", un "moment unique", "une ambiance de folie" ?

Ce concert aurait pu être une énorme erreur, un spectacle long, inécoutable, redoutable.

Le public a transformé ce moment en or.

Ce que Calogero ne pouvait pas chanter, nous l'avons fait pour lui. Nous lui avons prêté notre voix et nos mains se sont levées très très haut pour le porter au-delà de ses limites physiques.

Ce concert de milliers de personnes est devenu presque intime. Un échange entre lui et nous. Un bloc d'amour pur. Ce n'était pas un concert main dans la main avec lui, mais voix dans la voix. C'était une chaîne de solidarité.

La voix n'y était pas. Mais l'émotion, oui.

Un émotion décuplée, multipliée par chaque spectateur.

A cet instant, nous étions tous des alchimistes. Oui, nous avons transformé ce moment en or...

Sur mon bureau, trône mon billet d'entrée, pour me rappeler que nous pouvons, tous, être des alchimistes. Que notre vie n'est pas "déterminée à l'avance". Qu'elle sera ce que nous en ferons. Que même sans voix, un concert peut-être fabuleux. Parce que nous l'avons voulu tous ensemble. Parce que l'amour qui nous portait pouvait tout.

Si nous étions restés concentrés sur cette voix qui refusait de nous donner des aigus, ce concert serait resté le pire cauchemar de Calogero... et le nôtre aussi, sans doute.

Si nous n'avions pas voulu que les choses se passent autrement, elles ne se seraient pas passées autrement.

Voilà un super exemple de ce que notre état d'esprit peu apporter à nos vies et à celles de nos proches.

Voilà un super exemple de ce que notre volonté peut changer.

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5 juin 2010

Bouddha

"Je vous ai montré le chemin, c'est à vous de le parcourir"

                                                                                                        Bouddha.

25 mars 2010

Le bonheur du chemin

Il y a peu, une conversation de famille a porté sur les objectifs de chacun…

J’ai répondu que pour moi, l’important, c’était le bonheur.

Et la jeune femme à côté de moi a répondu « D’abord, j’essaie d’avoir ce concours et ensuite je penserai au bonheur ».

Pour moi, elle faisait erreur. Je pense que si on ne réfléchi pas au bonheur dès maintenant et à tout moment, on trouvera toujours une raison de ne pas y penser. Après le concours, il y aura la recherche du travail, les premiers pas dans ce job, peut-être l’envie d’un enfant et la longue attente qui peut parfois en découler, la naissance, la réorganisation de sa vie,… Au final, on voit la vie s’écouler et on ne pense qu’au bonheur en termes de futur ou de passé…

Et puis… En réfléchissant à tout ça, en réfléchissant à ma propre vie… J’ai réalisé que – à mon sens – le bonheur n’est pas dans l’objectif. C’est une erreur de croire ça. Le bonheur est AUSSI dans le chemin qui mène à l’objectif. Et bienheureux celui voit cela. Car c’est celui-là qui profite complètement de sa vie. Qui pense son bonheur au présent.

Pour donner une image, pensez à l’alpiniste qui a décidé d’atteindre un sommet de l’Himalaya. Il va devoir faire des efforts, souffrir, suer, douter,… Et puis un jour, il va se trouver tout en haut. Il va pouvoir s’offrir une magnifique vue… Savourer sa victoire.

Imaginez maintenant que cet alpiniste puisse être déposé sur son sommet par un hélicoptère… Savourera-t-il tout autant sa victoire ? Je ne pense pas. Je pense que le chemin, les doutes, les souffrances, font partie de son bonheur final.

Je pense que chaque jour, lorsque nous cherchons du travail, lorsque nous cherchons l’amour, lorsque nous attendons cet enfant qui ne vient pas… Cela fait partie du bonheur. Le bonheur du chemin.

Je pense également que l’incertitude fait partie du bonheur. C’est cette minuscule excitation qui maintient le sel de la vie.

En conséquence, oui, je pense qu’il faut réfléchir au bonheur dès maintenant. Et qu’il faut inclure dans le bonheur les doutes, les incertitudes, le « pas encore » et non pas se dire « D’abord mon objectif et puis le bonheur viendra ».

Prendre un peu de recul pour savourer le chemin déjà parcouru et observer le chemin qu’il nous reste encore avant d’atteindre un de nos objectifs. 

6 janvier 2010

Se faire du bien

Ca paraît simple, mais c'est vrai. Pour être heureux, il faut se faire du bien.

En plus, cela va augmenter le nombre de vos pensées positives et vous donner plein d'énergie pour la suite (la partie "Action" !).

J'entends d'ici quelques réactions du genre "Je n'ai pas le temps" ou "Ca coûte cher".

NON. Je ne vous parle pas d'aller une semaine en balnéothérapie ou de courir chez le coiffeur. Se faire du bien, ça peut être de petites choses toutes simples. Et régulières.

Lesquelles ? A vous de trouver. Mais je peux vous donner une piste : penchez-vous sur vos SENS (vue, ouïe, odorat, toucher,...) ou vos SENTIMENTS (amitié, souvenirs,...).

Lorsque j'ai commencé, j'étais une jeune maman,sans cesse débordée par mon travail, l'appartement, le pitchoun,... Je trouvais à peine le temps de me brosser les dents le matin et je ne voulais que m'effondrer dans mon lit le soir...

J'ai quand même trouvé quelques idées :

- au lieu du même savon utilisé tous les jours, j'en ai acheté plusieurs (trois peuvent très bien suffire !) et chaque matin, sous la douche, je prenais une seconde pour choisir celui dont j'avais envie. Un jour je sentais la vanille, le lendemain, je choisissais la rose. Cette idée toute simple de pouvoir choisir et respirer m'apportait une petite respiration dans la journée.

- pendant le petit déjeûner, je mettais une chanson ou une musique que j'aimais. Si vous n'avez pas le CD de cette chanson, vous avez internet et il y a maintenant des plates-formes d'écoute pour vous aider (ex. : www.deezer.com )

- dans les vêtements, ce que j'aime, ce sont les chaussettes fantaisies, toujours planquées sous mon pantalon. Je me suis racheté quelques chaussettes...

- dans le bus, je lisais un livre. Parfois, une seule page, à cause de la fatigue. Mais savoir ce livre près de moi me faisait plaisir. Il m'est également arrivé d'écouter mon mp3 ou de REGARDER autour de moi. J'ai découvert des choses que je n'avais jamais vu sur ma ville et il m'est arrivé de voir de superbes arc-en-ciel, levés de soleil, reflets,...

- à midi, j'ajoutais quelque chose à mon repas, quelque chose qui me ferait plaisir. Ca pouvait être un dessert, une morceau de chocolat,... Je pense que tant que l'on n'exagère pas, on se fait vraiment plaisir et on ne risque pas de se gonfler de kilos.

- sur mon bureau, j'ai mis la photo de mon fils ainsi qu'une carte postale d'une amie, un pot à crayons offert par une collègue sympa,...

Petit à petit, ma journée s'est trouvée allégée par toutes ces petites choses. Un coup de blues ? Je regardais la photo de mon fils. Un coup de fatigue ? Je profitais du bus pour somnoler en écoutant mes chansons préférées. Une journée de pluie ? La carte postale me renvoyait du soleil.

Oui, se faire du bien peut faire penser à une parade. Une parade contre les choses plus négatives qui nous arrivent tous les jours. Là encore, il ne s'agit pas de devenir résigné mais de pouvoir affronter le coeur léger ce que l'on ne peut changer de suite...

2 janvier 2010

Les pensées positives

Les pensées positives sont les fondations du bonheur. Le roc solide qui permet d'affronter les moments difficiles de la vie.

Attention ! Je ne parle pas du tout de résignation (et je reviendrai sur le sujet dans un autre post) ni des habituelles phrases du genre "Mes conditions de travail sont mauvaises mais bon... au moins, j'ai un boulot" !

Les pensées positives sont des choses qui sont REELLEMENT positives à vos yeux. Ce ne sont pas nécessairement des choses très importantes mais elles vous font du bien.

Il faut savoir que toutes les situations n'ont pas nécessairement de côté positif à vos yeux. Mais il existe par contre, pour CHACUN, des pensées positives possibles, quel que soit votre vie actuelle.

Nous sommes malheureusement habitués à remarquer plus facilement les choses négatives de notre vie. Et certaines journées peuvent, à cause de cela, être de vraies galères.

Le premier pas vers le bonheur, c'est donc dans la tête qu'il va se faire. Tout ne sera pas dans votre tête, heureusement ! Mais le premier pas, c'est bien là-haut qu'il faut le faire.

Je vous invite donc à réfléchir à des choses que vous trouvez positives, dans votre vie.

Vous pouvez faire ce bilan le soir, ou le matin, dans le bus ou les embouteillages, par écrit ou par pensée. Peu importe. L'essentiel, c'est de prendre un peu de temps, régulièrement, pour trouver des choses positives.

Ces pensées positives vous donneront de l'énergie. Et que ce soit pour affronter les moments difficiles de votre vie ou pour changer les choses négatives de votre vie, cette énergie vous sera indispensable.

Il m'est arrivé de "tenir" durant une matinée particulièrement "lourde" en pensant que j'avais emmené, pour mon repas du midi, deux Petits Suisse (que j'adore) que j'aurais plaisir à manger !

Pour vous donner des idées, voici quelques pensées positives possibles :

- un de vos collègue est sympa et vous aimez discuter avec lui

- il fait beau aujourd'hui

- votre voisin vous a sourit et il vous a dit "bonjour", ce matin

- ce soir, il y a quelque chose que vous aimez à la télévision

- votre bus était à l'heure

- votre mari a fait la vaisselle, hier soir

- vous avez entendu une chanson que vous aimez à la radio, en vous levant

- demain, c'est votre anniversaire

- vous entendez un oiseau qui chante dans un arbre

- votre rhume est enfin fini

- il n'y avait pas tant de monde que ça, à la poste

- ETC...

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30 décembre 2009

En route vers le bonheur

Je vous vois dans la rue, dans les bus, dans les magasins... Et je ne peux m'empêcher de penser que vous n'êtes pas heureux.

Peut-être ai-je tort... Mais ce que je lis dans vos yeux, c'est un manque. Un manque de chaleur, un manque de détente, un manque de sourire et, surtout, un manque de vie.

Il y a plus de dix ans, je me suis mise à la recherche du bonheur.

Et, aussi surprenant que cela puisse paraître : je l'ai trouvé.

NON, le bonheur n'est pas difficile à atteindre. OUI, j'en suis aujourd'hui certaine, il est à la portée de tous.

Je sais que certains d'entre vous pensent "Oui, mais...".

NON, il n'y a même pas de "mais". Le bonheur est possible pour TOUS.

Entendons-nous bien, je parle du bonheur ! Cet "état de plénitude stable". Pas d'une quelconque petite joie ou d'un plaisir qui s'efface... Le bonheur - le vrai - est à votre portée.

Puisque j'ai trouvé un chemin vers lui, j'ai envie de vous le faire partager. Mais attention ! Je peux vous montrer le chemin, pas l'arpenter à votre place !

Ce sera à vous de marcher vers lui. Mais ce sera votre plus belle promenade. Une promenade étonnante qui vous mènera de votre vie actuelle à une vie bien meilleure, bien plus entière, bien plus forte et puissante. Chaque pas sera un "mieux" et de "mieux en mieux", vous avancerez.

Je ne demande pas votre confiance. J'ai atteint le bonheur. Je sais où mènent toutes les choses que je vais vous dire. Vous êtes libre de suivre mon chemin ou d'en trouver un autre. Vous êtes libre de renoncer, aussi. Vous êtes libre... C'est là, finalement, toute la difficulté.

VOULEZ-VOUS VRAIMENT ETRE HEUREUX ?

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